Mon mal-être scolaire en école d'art

Peinture: Hino Korehiko -Japon

E C O L E D A R T & M O I •


Je suis constamment en conflit avec les professeurs. Je me téléporte d'une école d'art à une autre, j'y cherche désespérément ma place, mais sans succès. Je mène une "rébellion à deux balles"* et ce, sans m'en rendre compte semble-t-il.

_D'où vient le problème?  Serait-ce l'autorité professorale que je ne tolère tout simplement pas?


Admettons, il me serait impossible d'accepter le moindre fait instauré par une quelconque institution scolaire. Ma présence même dans un cadre scolaire devient alors totalement anecdotique, presqu'une tendance au masochisme, bref un grave problème comportementale se décèle.
J'admets être loin d'introniser le professorat,  mais ce point de vue ne m'a jamais empêcher de m'asseoir derrière mon banc, et d'écouter l'enseignement que je suis venue y chercher. J'aime a penser que mon acharnement à vouloir un diplôme prouve une certaine adhérence à ce système. Mais en effet, j'y trouve pas mal de chose à redire.

_Le système scolaire est-il réellement adapté à tout type d’élève?

L'une de mes première observation dans ce milieu hostile qu'est l'école d'art, pour ne parler que d'elle vu que je n'en ai pas fréquenté d'autre, est que nous ne sommes pas tous égaux face à l'enseignement. Plusieurs facteurs nous différencient des uns des autres. D'une part notre parcours scolaire; c'est-a-dire de quel établissement venons-nous, quels échecs y a-t-on rencontrés, et quelles réussites? Il existe différent types d'enseignement n'offrant pas tous les même opportunités, mais nous ouvrant tout de même les portes d'une même école. D'une autre part, et pas des moindre, de quelle classe sociale faisons-nous partie? L'idée reçue que l'enseignement est gratuit est relativement fausse, de l'école fondamentale aux études supérieures, une contribution financière vous sera constamment réclamée; sous forme de collecte d'argent pour une œuvre caritative, d'un voyage scolaire, d'une excursion, de frais administratif, et même des frais d'impressions ou de prêt de matériel, livres, ... On peut ajouter à cela, pour être précis, les facultés personnelles. Nous ne sommes pas fait de la même terre, certains sont plus doués en maths, d'autre en français comme certains éprouveront de grandes difficultés à suivre les cours théoriques, et d'autres auront beaucoup de mal à fournir un travail artistique correct. Bref tant d'inégalité pour un enseignement trop rigide à mes yeux.

_Pour ma part.

Après réflexions, il s’avère que mon problème ne découle absolument pas d'un conflit avec l'autorité, mais bel et bien de leurs manière de gérer les différences. Je ne me considère pas comme complétement en marge, mais je n'ai trouver dans ces écoles aucune échappatoire à certaines réalité. La première, et celle qui me fait le plus souffrir, est financière. Isolée, en milieu rurale, sans possibilité de kot, avec des trajets monstrueusement long et des transports publics plus que capricieux, il est assez difficile de mener à bien des études. Sur une année scolaire, deux mois horrible de dépressions et de surcharges guettent, jusqu'à la délivrance des vacances scolaire, toujours trop courtes, qu'on nous remplies de petits travaux pour s'assurer qu'on ne perde pas le rythme.
La seconde difficulté est cette rigueur du monde professorale quant à la capacité de chacun d’assimiler et d'apprendre. Le professeur est tout puissant et l’élève s’exécute sans rien remettre en question. Pour ma part il m'est relativement compliqué d'apprendre une chose par cœur, de la retranscrire tel quelle, de n'ouvrir aucun dialogue et de n'avoir qu'un seul champ d'action. Et ma plus grande tristesse face à cela c'est que se soit interprété comme une forme de rébellion, et d'irrespect. Je rajouterais donc à ma liste de difficultés rencontré l'incompréhension du milieu professoral face aux diligents.

_Un espoir cependant.


Il se pourrait que les générations à venir rencontrent moins de soucis au seins de leurs écoles avec un enseignement relativement récent qui tentent de s'adapter lui aux élèves, plutôt que le contraire. L'idée étant d'exploiter un maximum le potentiel de chacun en le mettant en avant. La pédagogie Motessori promets une belle avancée de l'enseignement, et j’espère de tout cœur que l'éducation va très prochainement faire un grand pas en avant, en arrêtant de mettre systématiquement un certains groupe de personnes sur le côté, les relayant à un avenir nettement plus sombre, et ennuyeux.

_ J'aimerais vos témoignage: 

Rencontrez-vous des problémes lié à votre parcours scolaire? Lesquels?

 


Le graphisme: une occupation

G R A P H I S M E & M O I •
 
Illustrations: Elzo Durt - Belgique

Vous êtes nombreux à me proposer ici et là des "petits jobs", et a rapidement changer de sujet lorsque j'aborde le problème du travail gratuit... J'ai sincèrement envie que vous puissiez comprendre le monde qui vous entoure, y compris les différents corps de métiers, et particulièrement aujourd'hui celui du graphiste, je vais donc éluder quelques questions que vous prenez pour des vérités .

_ Ai-je réellement autre chose à faire de mes journées? 

Oui. Un peu comme vous, jeunes adultes, je tente de rentabiliser mes journées. Bien entendu je suis actuellement des cours en communication visuelle: une branche artistique. Il semble impensable que cela puisse me prendre plus de temps que ce que mon horaire ne l'accorde, mais si. Une pratique artistique ne se cantonne pas à un horaire, un syllabus ou une matière à apprendre par cœur; elle se travaille chaque jours, longtemps. Aussi, en école d'art nous ne faisons pas de la peinture avec nos doigts avant de nous les foutre dans le nez, on construit un travail sur une réflexion plus ou moins poussée que nous tentons de pousser jusqu'à la production. Nous avons aussi des cours théoriques pour nous y aider. Il faut donc aussi les étudier. Mon activité scolaire est donc en elle-même une grande mangeuse de temps. On rajoute à cela des trajets extrêmement longs pour me déplacer vu que j'habite dans un milieu reculé, et l'ambition de me construire un univers à travers des illustrations personnelles, il ne reste plus que le temps de manger et de dormir.

_ Faut-il, réellement tant de temps pour faire un logo?

Je pense bien. Un logo demande de la réflexion. Il ne sort pas intacte de l'imagination d'un graphiste aussi doué soit-il. Il faudra de nombreux croquis avant d'en sélectionner une partie à proposer au client. Une fois le choix fait, s'arrêtant rare sur un seul logos, plus souvent deux ou trois, il faudra en faire plusieurs déclinaisons. Une nouvelle fois: on sélectionne pour n'en retirer que deux ou trois; les plus convaincants. Il faut de nouveau l'avale du client. Une fois le logos définitif sélectionneé,  l'ergonomie retravaillée, on passe à la phase du numérique. Certainement la plus longue, la plus pénible. Le logo va être vectorisé, testé, décliné en plusieurs couleurs, en négatif,  avec ou sans texte, ... Tous ces logos seront enregistrés en plusieurs formats et imprimés à différentes échelles, sur différents fonds. Tout se travail ne se fait pas en un jours, il demande au minimum une semaine, et j'aurais personnellement tendance à en rajouter deux de plus pour un travail optimum. Un logo, c'est un travail  de rigueur et d'acharnement, pas une production irréfléchie.

_ N'est-ce pas à la porter de tous de faire ce genre de choses?

Non. Vous êtes pourtant nombreux à répondre à cette question par l'affirmative. En effet, ouvrir Paint et Word est à la portée de tous. A partir du moment ou l'on demande une certaine maîtrise, les choses deviennent déjà légèrement plus compliquées. Aussi vous serez déçus d'apprendre que ces programmes ne sont pas du tout adapter à la pré-presse. Ce problème est cependant mis de côté par nombre de graphistes du dimanche, et en éclaire un autre. L'esthétique. Malgré que vous sachiez assortir vos chaussettes avec votre cravates, le design est bien plus complexe que cela. Il y a de nombreux facteurs que vous ne maîtrisez absolument pas en commençant par l'harmonie de couleur, la disposition des éléments et les règles typographique. Bref, votre travail est dégueulasse, mais votre fierté vous le masque.

_Donc...

Non, je n'ai pas besoin que vous me trouviez une occupation, je n'ai pas autant de temps devant moi que ce que vous pouvez vous imaginez. Et si je peux en trouver ici et là pour trainer sur les réseaux sociaux, écrire des articles sur mon blog, ... Il m'en faudrait bien plus pour réaliser un logo, une affiche ou une illustration. Mais par contre rien ne vous empêche de tenter la grande aventure du graphiste du dimanche, vous avez de la chance je vous retire le suspens du résultat: ça sera très moche.

_ Allimentez mon moulin: 

exprimez-vous, donnez-moi votre avis! Racontez-moi vos expériences!






Bréve présentation



I • S A Y • H E L L O

Je m'appelle Charlène. Karlenn n'est rien d'autre que ce prénom en néerlandais; deuxième langue de mon pays: la Belgique. Mais ça, je l'ai déjà dit dans les prémices de ce blog. A l'heure actuelle j'ai 23 ans, un peu plus même. J'avoue ne pas bien saisir l’intérêt d'un article de présentation, mais vu qu'il semble être essentiel, je m'y colle.

Je suis étudiante, du moins je tente de l'être. Ça va faire un bail même. Deux années en stylisme, une année de perdue en illustration, et trois ans maintenant en Communication Visuelle. C'est long les études, surtout pour moi. En six années je n'ai toujours pas de diplôme, et il me faudra encore 3 ans avant d'espérer en obtenir un. Est-ce que je tiendrais seulement le coup? C'est peu probable. Peut-être vous raconterai-je mes déboires scolaire plus tard. Surement.

Peut-être m'avez-vous découvert sur Facebook; j'y tiens une page depuis un petit temps où j'y dépose très régulièrement, quotidiennement même, mes illustrations. Oui, parce que je dessine. Je dessine beaucoup de choses, pas spécialement bien, mais j'aime ça. J'aime tout ce qui attrait à l'art, de loin ou de prés. Autant j'aime flâner dans un musée, autant il m'arrive de m'émerveiller devant un tutoriel de gâteaux. c'est très vaste l'art. Il y a de l'art partout; ici et là, mais si tu veux le découvrir t'es au bon endroit.


Mon anti-féminisme expliqué

Illustration - Oneq - Japon

F E M I N I S M E & M O I •


Non, je ne suis pas féministe. Je vis avec mon temps, dans le contexte que cette société a à m'offrir. Cela ne m'empêche pas d'avoir des revendications, de vouloir que les choses changent et de me battre pour préserver les droits de la femme.

_ Est-ce que cela fait de moi une femme traditionaliste? 

Je ne pense pas. Je suis une enfant issu d'un foyer monoparental, régit par une femme. Je n'ai pas grandi avec l'image d'une femme au foyer dépendant de son mari. J'avais une mère magnifique, d'une féminité exacerbée qui maçonnait, débouchait les toilettes, et creusait des tranchées dans la maison quand les canalisations le demandaient. Et cette femme qu'est ma mère, a avant ma naissance, menée de son côté une lutte contre le sexisme: à 28 ans (en 1986), elle s'est engagée comme pompier, a surmonté les aprioris, les interdictions, et les tentatives d'intimidations. Ça n'a pas été simple, et ça ne l'est toujours pas aujourd'hui.
Ça va faire 15 années maintenant que ma sœur a elle aussi choisit ce milieu typiquement masculin pour évoluer. Elle comme ma mère doit faire face aux brimades, et autre joyeuseté offerte gracieusement par les bastions masculin.
Autant dire que ma vision de la femme est ouverte à tous les posible, et que rien ne me semble impossible entant que tel.  Et notons bien que le combat dans certains bastion masculin demandera encore quelques années, le temps que les esprits restreints s' assouplissent.
Ceci dit entre ma mère et ma sœur de grosses avancées ont été faites grâce à ces quelques femmes qui ont voulues d'autre perspectives d'avenir. Aujourd'hui les femmes pompiers ont un équipement spécial et un vestiaire à elles dans la mesure du possible. De manière générale, beaucoup de choses ont changées en 50 ans pour les femmes d'ailleurs. Il va de soi que je ne crache pas sur ces libertées durement acquises. J'ai pleinement conscience de la chance que j'ai de jouir d'une telle liberté d'action. Et contenu de ma structure familiale et des choix de chacun, j'ai conscience que le combat ne s'arrête pas ici.

_ Faut-il, dés lors, blâmer les autres femmes dites "traditionalistes"? Valent-elles moins que les autres?

C'est exactement ce qui me chiffonne dans le combat de la plupart des féministes actuelles. A force de mettre l'accent sur ces femmes exceptionnelles et courageuses, j'ai le sentiment que le femme "lambda" se voit relayer au rôle de sous-femme, soumise et restreinte. Chacun décide du combat qu'il mène. Et pour cela je me sens l'obligation de rappeler à tout un chacun qu'être femme au foyer, demande au même titre qu'une autre profession de l'investissement, et du courage. Le pire ici c'est que ce n'est même pas un travail rémunéré, parce que le rôle de ces femmes est envisagé comme un devoir, et non un travail. Hypocritement, nombre de femme "actives" payent pour des services de type ménage ou éducation, et n'accorde alors à ces tâches que trés peu d'importance, se consacrant essentiellement à leurs carrière. Il y a là une cause intéressante à défendre; si des femmes choissent de se démener au travail et en récolte un juste salaire, pourquoi ces autres femmes qui se déménent au seins de leurs foyer n'ont-elles pas une rémunération en conséquence des services rendus?  Cessons un peu de placer sur un piédestal ces très rares femmes au parcours professionnel héroïque, pour s’intéresser à la majeure partie de femme, et ainsi améliorer leurs confort de vie. Faire le ménage, la vaisselle, le souper, et ainsi de suite n'est pas une obligations, mais un service.

_ Être anti-féministe et avoir des revendication pour les femmes?

Ce qui m’amène aujourd'hui à crier haut et fort que je ne suis pas féministe, malgré que cette notion puisse être mal vu par certain(es) n'est rien d'autre que le vilain amalgame qui va de paire avec l’appellation. Le féminisme actuel a à mes yeux une allure de croisade pour renverser la domination masculine, pour remplacer le patriarcat par un matriarcat tout aussi dégueulasse. Les médias, ainsi que certains groupes féministes publique n'ont de cesse de le relayer ainsi, je ne veux simplement pas être mêlée à cela.
Parallèlement, je ne suis pas en complète oppositions avec certaine revendications, je ne les vois simplement pas de la même manière. J'ai souvent tendance à vouloir combattre une autre facette d'un probléme soulevé par les féministes.

_ D'ailleurs quelles sont les revendications féministes actuelles? 

L’égalité salariale dans un premier temps. D'ailleurs parlons-en; j'ai la nette impression que les chiffres sont nettement exagéré et ne prennent pas tous les facteurs en compte; une piste intéressante à été lancée ici selon moi. Notons déjà que le marché de l’emploi est globalement mixte, personne à priori ne vous empêche d'être plombière ou policière, mais les femmes y sont tout de même moins représentées que dans d'autre secteurs où elles sont majoritaires. Ces professions comportent pourtant certains avantages comme les primes de risques, ce qui augment déjà sensiblement le salaire du bastion masculin. Aussi, de nombreuses femmes semblent favoriser le mi-temps au temps pleins, tendance plus timide chez les hommes. Ceci dit, beaucoup de femmes s'y voit contraintes  par des employeurs à l'esprit restreint, encore persuader qu'une femme ne peut pas s'épanouir pleinement dans sa profession sans une vie de famille mener en parallèle. L'analyse révele aussi que malheureusement plus le niveau de carrière est élevé, plus les femmes sont sous-payées en rapport à leur homologue masculin. Peut-être osons-nous moins, encore accablées de tous ces aprioris, une augmentation nous semble peut-être irrespectueuse se jugeant déjà chanceuse d'avoir une bonne place... Ici encore, je vois un combat à mener pour amener la femme au même niveau que l'homme dans sa confiance en elle, pour lui permettre d'oser, alors qu'on lui insuffle depuis la nuit des temps qu'elle n'en est pas capable, que la place qu'elle a est déjà une chance en soi, et qu'il ne faudrait pas abuser de la situation.
Une autre revendication féministe est le traitement des femmes dans les quartiers difficiles... J'ai tendance à croire déjà que les médias jouent un grand rôle dans les peurs des femmes à l'encontre de certains groupes de personnes: certaines agressions sont plus mises en avant que d'autres. Pas sur que si vous vous faites agresser au couteau par Philippe, le petit délinquant de la citée rurale d’à côté vous n’intéressiez la presse ou la télévision. Alors que si vous vous faites prendre à partie par Mouloud, l’immigré Marocain qui parle un français mitigé, issu des citées à problèmes, vous aurez très certainement la "chance" de voir votre histoire portée à la télévision avec la supposition d'une radicalisation, et d'un passé judiciaire, les sources n'étant bien entendues jamais citées. Ceci dit, loin de moi de minimiser le danger, mais  j'ai tendance à croire que le problème vient d'une politique d'immigration mal mise en place où l'intégration est relayer au second plan et où à la sensibilisation de la place de la femme dans notre culture est totalement négligée. Encore un combat qu'il serait intéressant de mener, qui serait utile à tous et à toutes.

_ Et donc ?

Le féminisme, malgré tout, reste un sujet qui me tient à cœur. Mais en plus de la complexité du problème, le terme en lui-même, prend une connotation péjorative au rythme que ces rangs grandissent. Je ne peux que déplorer certaines revendications aussi stupides que la signalétique des toilettes; trop genré, ou la non-mixité des pictogrammes "piétons" sur les feux rouges. Je ne supporte pas que l'on dénigre les femmes aux foyers, celle qui semblent être bien loin d'un féminisme quelconque. Je ne tolère pas cette tentative de déconstruire complétement l'image de la femme séductrice, soucieuse de son apparence sous prétexte qu'elle ne serait qu'un simple produit d'un dictat patriarcal. Peut-être n'est-ce là que l'expression de mon côté belliqueux: je veux penser à côté de la masse, quoi qu'il advienne, mais il y a de forte chance que je tente ici de me forger ma propre opinion, au gré de discussions, engueulades, et découvertes.


_ Ajoutez votre pierre à l'édifice: 

Exprimez-vous, mais surtout, argumentez! Tentez de démonter ce que j'avance à coup d'articles, et de documentation; j'en raffole!